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Les conséquences du manque d'accès à l'eau potable

Parmi l’un des biens les plus précieux dans le monde, l’eau figure certainement dans les toutes premières listes. Il n’y a pas de vie sans eau ! Bien que notre Terre soit en grande partie recouverte d’eau, seuls 2,8% de cette eau disponible représente de l’eau douce, c’est-à-dire consommable. Pire encore, l’eau potable, indispensable pour notre survie, n’est pas accessible à tous de la même manière. Ce manque d’eau dans le monde favorise en premier lieu le développement de la sous-nutrition, mais pas seulement…

Sans eau, les êtres humains ne peuvent survivre plus de trois jours. Avec le problème de l’eau potable, de nombreuses personnes sont même contraintes de se contenter d’une eau polluée, sale ou infectée. D’une eau contaminée découlent alors de nombreuses maladies, telles que le choléra, le paludisme, le saturnisme, ou bien les diarrhées, etc. Dès 2015, l’Organisation des Nations unies (ONU) dans son rapport annuel a déjà fait un appel alarmant : chacun se doit d’économiser cette précieuse ressource, sans quoi le monde devrait faire face à un déficit hydrique de 40 % dès 2030 !

 

L’accès reste toujours le plus grand problème de l’eau potable

Interdépendante au changement climatique, à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, à l’énergie et à la santé, l’eau est peut-être le thème qui illustre le mieux les trois piliers du développement durable, qu’il s’agisse de la lutte contre la pauvreté, du développement économique, ou de la préservation des écosystèmes. Chacun a le droit à un approvisionnement en eau suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau potable et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques (boisson, assainissement individuel, lavage de linge, préparation des aliments, hygiène) et ce, partout dans le monde.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’accès à l’eau peut se définir comme un indicateur représentant la part de la population disposant d’un accès raisonnable à une quantité adéquate d’eau potable. La quantité adéquate d’eau potable représente alors au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour. Et généralement, on entend par « accès raisonnable », un approvisionnement en eau potable disponible à moins de quinze minutes de marche du lieu d’habitation. On parle alors de problème de l’eau potable, ou plus précisément d’accès à l’eau potable, lorsque l’un de ces deux critères majeurs n’est pas respecté.

Pourtant, selon le rapport 2017 sur les progrès en matière d’assainissement et d’alimentation en eau de l’OMS, près de 11 % de la population mondiale, soit environ 846 millions d’individus, n’a pas accès à l’eau potable… et quelque 2,1 milliards de personnes, soit 30 % de la population mondiale, n’ont pas accès à l’eau potable salubre à leur domicile et plus du double ne disposent pas de services d’assainissement sûrs !

 

Le manque d’eau dans le monde fait partie des problèmes principaux du 21e siècle

On donne souvent à la Terre le nom de planète bleue. L'eau couvre en effet environ 70% de la planète, c'est-à-dire près de 1,4 milliard de km³. Dans toute cette eau, 97.2% représentent de l'eau salée et seulement 2,8% sont de l'eau douce. Mais là encore, la majorité de cette eau douce est sous forme de glace polaire (2.15%) qui est inutilisable. Il ne reste donc qu’environ 1/4 de l'eau douce pour que tous les habitants de notre planète puissent assouvir leurs besoins, c'est donc très peu. Au cours des dernières années, plusieurs études se sont penchées sur l’état des nappes phréatiques du monde. Ces réservoirs naturels souterrains, qui se remplissent très lentement grâce à l’eau de pluie et au ruissellement, alimentent les puits et les sources en eau potable. Si on ne peut déterminer avec certitude quelle quantité d’eau ils contiennent, les scientifiques ont par contre démontré qu’un nombre important de ces réservoirs sont surexploités.

Et chaque jour, l'eau devient de plus en plus rare et donc de plus en plus convoitée. La pénurie d'eau affecte véritablement tous les continents. Près de 1, 2 milliards de personnes, soit près d'un cinquième de la population mondiale, vivent dans une zone où l'eau fait physiquement défaut et 500 millions de personnes sont menacées du même sort. 1,6 milliard de personnes supplémentaires, soit presque un quart de la population mondiale, sont confrontées à une pénurie d'eau de type économique (les pays ne disposant pas des infrastructures nécessaires pour utiliser l'eau des rivières et des nappes phréatiques). Le manque d’eau potable dans le monde constitue des intérêts politiques et économiques importants. Si la répartition et la gestion des ressources ne s'améliorent pas dans les prochaines années, la conséquence du manque d’eau pourrait devenir un problème majeur pour les 2/3 de la population du monde.

 

Les graves conséquences du manque d’eau sur la vie et la santé

Le corps humain étant constitué à plus de 65% d’eau, personne ne peut vivre sans eau !  Sans eau potable et sans assainissement, l’Homme ne peut vivre (boire et manger), mais aussi avoir une hygiène de vie (se laver, laver ses vêtements…), et éviter les maladies hydriques (choléra, diarrhées…). Avoir une bonne hygiène au quotidien aide à être en bonne santé. Se laver les mains permet d’éviter les maladies comme les diarrhées ou la pneumonie, mais encore faut-il pouvoir le faire…

Le problème de l’eau potable est une réalité au quotidien dans les pays en développement, la pauvreté empêche de construire des points d’eau aménagés et des installations sanitaires. Les guerres et les catastrophes naturelles (sécheresses, inondations) sont aussi à l’origine du manque d’eau potable et d’assainissement. Chaque jour, des millions de personnes meurent ou tombent malades à cause du manque d’eau potable et d’assainissement. Les enfants sont les premières victimes. L’UNICEF estime que plus de 1 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque jour de la conséquence du manque d’eau potable et de la consommation/utilisation d’eau insalubre.

Néanmoins, des solutions existent, mais relèvent de la volonté de chacun. Du moins à court et moyen terme, pour que les plus vulnérables aient un accès à l’eau potable et à l’assainissement, la construction/réhabilitation des puits et des installations sanitaires (notamment dans les écoles pour les enfants) est un exemple d’action à entreprendre pour pallier les conséquences néfastes de manque d’eau potable. Pour lutter contre les maladies liées à l’eau, il faut fournir le matériel pour purifier, traiter l’eau polluée et l’approvisionnement en eau potable, tout en sensibilisant les ménages aux bonnes pratiques d’hygiène, entre autres…